Mon savoir-faire

Tout ce que vous devez savoir…!

LA SAPONIFICATION A FROID

Ma méthode de fabrication:

-La technique

-Le surgras

La saponification à froid

C’est une méthode artisanale pour la fabrication de savon qui consiste à mélanger une base forte (soude caustique) avec des corps gras (huiles et beurres végétaux).

Cette réaction chimique naturelle produit du savon et de la glycérine, un agent hydratant précieux. Réalisée à basse température, cette méthode préserve les propriétés des huiles utilisées notamment les vitamines et les acides gras.

Cette fabrication permet de conserver toute la glycérine dans le savon contrairement aux savons du commerce dans lesquels ont enlève une bonne partie de cette glycérine tellement importante pour la peau puisque c’est un agent hydratant naturel. Elle aide ainsi à avoir une peau souple, douce tout en renforçant la barrière cutanée.

Après la fabrication, les savons doivent sécher pendant environ 4 à 6 semaines. La soude disparait complètement du savon pour laisser uniquement des propriétés  exceptionnelles.

Le surgras

Il correspond à la part d’huiles et de beurres non transformés lors de la saponification. Ces huiles/beurres restent intactes dans le savon fini et nourrissent la peau. Grace à ce surplus d’ingrédients nourrissants, un savon surgras nettoie en douceur tout en respectant le film hydrolipidique naturel de la peau. Il est particulièrement recommandé pour les peaux sèches, sensibles ou réactives.

A quoi sert le Surgras ?

 

– Hydratation, il préserve le film hydrolipidique de la peau

– Douceur, il rend le savon plus doux et nourrissant.

– Protection, il forme une légère couche protectrice sur la peau et évite les tiraillements.

 

 

En résumé:

Le surgras est ce qui fait la différence entre un savon « classique » et un savon saponifié à froid de qualité: plus qu’un nettoyant, c’est aussi un soin pour la peau.

 

L’utilisation des plantes

L’Aubrac offre une palette de fleurs et de couleurs et c’est tout naturellement que j’ai choisi de travailler avec des plantes qui ont de réels vertus pour votre peau.

Quelles sont les étapes clés pour introduire les plantes dans mes cosmétiques?

1- La cueillette

Elle se fait surtout dans mon jardin dans lequel je n’utilises aucun pesticide.Pour d’autres plantes, je pars sur l’Aubrac dans des territoires préservés, loin des routes pour ramasser ce dont j’ai besoin.Et puis, si je n’ai pas la quantité suffisante, alors je me dirige vers des producteurs locaux qui travaillent en bio.

2-Le séchage

C’est une étape essentielle pour :

– Conserver les plantes plus longtemps

– Préserver leur principes actifs

– Empêcher le développement des moisissures et bactéries

– Faciliter leur transformation ( ajout de poudre dans la pâte à savon, faire des macérations pour les baumes…)

J’utilise des tréteaux sur lesquels les bouquets sèchent à l’abri de la lumière ou des claies pour étaler les feuilles ou fleurs. Toujours dans un endroit sec, aéré pendant plusieurs jours.

Au final, les feuilles doivent être cassantes ( sauf exception, certaines conservent davantage leurs propriétés fraiches) et feuilles et fleurs doivent conserver leur couleur.

3- Le broyage

Il s’agit de réduire en poudre les plantes pour les intégrer dans la pâte à savon.

Avec un mixeur adapté et un tamis pour pouvoir obtenir une poudre fine.

 

 

Les Macérats

Le macérat au cœur de mon baume artisanal

Pour la fabrication de mon baume, j’utilise la méthode du macérat solaire. Une méthode douce et respectueuse qui va permettre de capter grâce à l’huile végétale, les composants et richesses des plantes médicinales.

1° La cueillette : certaines plantes doivent être sèches comme l’Achillée, d’autres comme le plantain doivent être fraiche pour ne pas perdre leur propriétés au séchage.

2° Mise en bocal : Remplir mon bocal avec ma plante ( sèche ou fraiche), recouvrir d’huile végétale, pour ma part de l’huile de tournesol oléique bio de l’Aveyron.

Poser le bocal au soleil, c’est la chaleur qui va absorber les principes actifs des plantes…Attention, pas de soleil direct! Je protège mon bocal avec un sachet kraft.Ainsi, enrichie, l’huile devient un véritable contré de bienfaits, prête à être transformé pour mon baume!

3° Filtrage : Au bout d’un mois minimum, à l’aide d’un presse purée à l’ancienne ou d’une étamine, je sépare l’huile infusée des résidus végétaux.

J’obtiens enfin un soin nourrissant aux vertus réparatrices et apaisantes!